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samedi 28 mai 2016

Les voies du Tokaido , circuit découverte club med au Japon , mai 2016


Les voies du Tokaido , circuit au Japon , mai 2016

 
Tokyo

 

Miyujima

Jardin de Keroku-en
Shiragawa-go
Hiroshima


maiko de Kyoto









Château de Himeji








pavillon d'or

10/5/2016
Après avoir dormi au CitizenM de Roissy nous prenons le vol Paris Tokyo d'Air France.Grâce à un nombre considérable de miles ( 48000 ) péniblement accumulés depuis 2009 nous sommes surclassés en premium economy ( trés moyen comme confort supplémentaire , je ne vous conseille pas de payer pour cela ) et...Tokyo nous voilà !!

 11/5/2016

TOKYO  
plan de vol
tokyo


Le vol dure  presque 12 h et  survole le nord de la Siberie et de la Chine , la mer de Kara ( je ne savais même pas qu'elle existait ). Nous atterrissons au Narita international airport de Tokyo.
plan du métro

la plus grosse lanterne du Japon
Nous partons directement après avoir retrouvé notre groupe (16 personnes en tout ) , notre guide locale Noriko et notre accompagnatrice Anne vers le Sensô-ji d'Asakuza dédié à la déesse bouddhique Kannon , une boddhisattva (être qui a atteint l’état d’éveil )  très populaire au Japon car elle incarne la compassion.

L’entrée du sanctuaire est constituée d’un impressionnant portail, la Kaminarimon (porte du tonnerre), auquel est suspendue la lanterne de papier rouge la plus grande du Japon. Avant d’atteindre le temple lui-même, il faut traverser une arcade commerçante puis une deuxième porte monumentale  la Hôzômon (porte de la salle aux trésors) avec ses deux statues de Nio, le gardien du Bouddha, et ses deux sandales de pèlerin démesurées portant chance  à ceux qui les touchent. 
Une fois atteint le bâtiment principal du temple, la salle dite "de la déesse", en haut d’une volée de marches, il faut s’incliner devant l’autel et  taper deux fois dans ses mains avant de les joindre puis de déposer dans un tronc une pièce de monnaie, une obole en hommage à Kannon. La statue de la déesse n'est pas visible et repose dans la "salle du trésor" à laquelle n’accèdent que les clercs. Auparavant, nombre de Japonais s’enveloppent de fumée d’encens et effectuent les traditionnelles ablutions.
Prés du temple , la pagode à cinq étages , la deuxième plus haute du Japon . Le temple shintô Asakusa-jinja à la droite de la salle principale est aussi le théâtre du festival shintô le plus célèbre du pays, le Sanja Matsuri.
Le Sensô-ji actuel est une reconstruction de 1958, l’original ayant été détruit lors des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale.

Le bouddhisme et le shintoïsme sont les 2 religions pratiquées au Japon.

Un temple Shinto est toujours symbolisé à l'entrée par une sorte de portique , un torii.

De nombreux rituels sont pratiqués par les très nombreux jeunes qui visitent les temples: la purification par l'eau et la fumée , la consultation des horoscopes , l'achat d'offrandes , l'accrochage de petits papiers portant de mauvaises prédictions sur des sortes d'étendoirs afin qu'elles ne se réalisent pas.

vue de notre chambre
Puis nous allons déjeuner dans un resto typique de tempura où les cuisiniers préparent les tempura devant nous : l'afuune  et nous installer pour une petite douche à notre hôtel  royal park shiodome .

première rencontre avec la télécommande des toilettes japonaises
dans toutes les toilettes publiques , cet étrange dessin...pour un occidental.


Après cette pause bien méritée nous repartons en métro visiter les quartiers de Harajuku et de Shibuya.
Le métro de Tokyo est celui qui transporte le plus de voyageurs au monde et il est constitué de 3 systèmes gérés par différentes compagnies ce qui rend les trajets un peu compliqués pour la prise des billets.

dans le métro

le distributeur de tickets

La ville de Tokyo est très "sûre " et la criminalité y serait  basse d’après notre guide : 1% de criminalité.
Le métro est propre et effectivement sans aucune sensation d'insécurité.
Les quartiers que nous visitons sont animés par une population  jeune avec parfois des filles habillées " manga" et je suis surtout frappée par un immense carrefour , sorte de Times Square tokyoite ou des centaines de personnes attendent sur un immense trottoir puis au passage du feu au rouge traversent tous en même temps en se croisant en un impressionnant ballet  qui dure quelques minutes...assez étrange à observer.

quartier de Shibuya

des crêpes


ça vous tente des petits poissons sêchés à croquer ?








Puis nous nous rendons dans le quartier chic d'Omotesando où se trouvent toutes les boutiques de luxe ( de nombreuses marques parisiennes : Vuitton , Chanel etc... ) et nous dînons au Old Man'sun avant de rentrer tôt à l'hôtel un peu HS.
Omotesando


l'entrée du métro

vue de notre chambre la nuit



12/5/16


Dans Tokyo il y a 13 millions d'habitants , l'agglomération s'étend sur 2000 km2 et constitue la zone urbaine la plus peuplée au monde.
Tokyo est une des 47 préfectures du Japon , chacune gérée par un gouverneur.

Le système japonais est une monarchie constitutionnelle , l'empereur est né en 1933 , il n'a aucun pouvoir politique.
L'empereur Akihito est le dernier d'une lignée qui selon la légende a été ininterrompue de 125 empereurs ( et impératrices ) depuis 660 avant JC.


vue de la salle du petit dej


Ce matin après un petit déjeuner avec une vue superbe sur le Fujiyama  nous partons visiter le marché aux poissons Tsukiji, très animé. On y trouve des coquillages géants ( sorte de moules et de bulots ou de palourdes énormes ). C'est un marché de gros qui va prochainement déménager  vers la baie de Tokyo , le quartier des Jeux Olympiques futurs et faire perdre au quartier certainement une partie de son âme.

moules énormes














 

Puis nous prenons le métro et le train qui offre une superbe vue pour aller visiter le quartier de O Daiba dans la baie de Tokyo ,  le rainbow bridge et la statue de la liberté , superbe panorama sur la baie ensoleillée.




rainbow bridge






 








Ensuite nous montons en haut de la tour Rappongi hills pour la city view du 52 ème étage et le musée d'arts contemporains où sont exposés des artistes asiatiques.
















Nous déjeunons au buffet daichi no okurimono et nous partons au stade pour assister au tournoi de sumo.



Dans l'antiquité , il y a 1500 ans , le sumo était un rite sacré shinto pour assurer une bonne moisson ,

Le sol du combat  , une arène carrée d'argile compactée est toujours purifié par un prêtre shinto.

Le sumo professionnel est un sport réservé aux hommes. Les lutteurs de sumo sont appelés au Japon rikishi.

rituel
Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat. leurs cheveux sont lissés avec de l'huile et maintenus dans un chignon.Un rikishi garde ses cheveux longs pendant toute sa carrière active il les coupe lors d'une cérémonie pour son départ à la retraite.


observation

Leur régime est  hypercalorique , ils s'entrainent le matin  à partir de 5h sans pt dej et font leur premier repas à 11 h puis le 2 ème le soir.

Le poids moyen d'un sumo est de 155 kg , le poids minimum est de 65 kg et la taille 1m65.

Ils commencent leur entrainement après le lycée ou l'université et peuvent la poursuivre jusqu'à 47 ans environ.

Les jeunes japonais ne sont plus trés attirés par la carrière de rikishi et de plus en plus de non japonais le deviennent , en particulier des mongols , des bulgares et un égyptien que nous avons vu lors du tournoi.

Le but de chaque lutteur est d'éjecter l'adversaire hors du cercle de combat ou de lui faire toucher le sol par une autre partie du corps que la plante des pieds.
Les lutteurs sont d'abord appelés par le présentateur à monter sur l'arène.
 Avant l'affrontement, les lutteurs chassent les esprits en frappant le sol avec les pieds, après les avoir levés très haut. En signe de purification, ils prennent une poignée de sel et la lancent sur le cercle de combat. Il y a également le rituel de "l'eau de force " que le rikishi boit puis recrache. Ce sont les trois gestes rituels les plus importants avant le début du combat proprement dit.
tokyo
Le combat débute au signal de l'arbitre qui présente alors l'autre face de son éventail. Après une phase d'observation en position accroupie, les lutteurs doivent toucher le sol avec leurs deux mains pour accepter le combat, la confrontation physique peut alors commencer.

Le combat est souvent très  bref , quelques secondes  par rapport aux rituels.

Les femmes n'ont pas de droit de fouler l'arène du combat qu'elles rendraient impure ( !!!...)

Le stade est plein et l'ambiance est  animée au moment des combats.


les distributeurs de boissons

les petites voitures rectangulaires

les glaces couvertes de feuilles d,or


Nous allons ensuite diner au Hibiki un restau sympa de cuisine japonaise.
Demain nous quittons Tokyo.

13/5/2016


KAMAKURA


Nous partons en bus à 8h30 pour Kamakura une ancienne capitale de l'époque Edo du 12 éme siècle , située à 50 km au sud ouest de Tokyo au bord du Pacifique.

En 1192 le puissant shogun décida d’installer sa nouvelle capitale à Kamakura, y déplaçant du même coup le centre politique du Japon. C'était l'époque où les shoguns prenaient le dessus sur l'empereur. Le gouvernement de Kamakura domina le Japon pendant plus d'un siècle, jusqu’en 1333.
Il y avait alors de nombreuses attaques de mongols et lors d'une de ces attaques la flotte mongole a été détruite par une tempête. De cela est né le terme kamikase qui signifie vent divin.


Nous passons par Yokohama "banlieue" de Tokyo en longeant l'immense zone portuaire. En fait Yokohama forme avec Tokyo et Kawasaki une immense zone urbaine , la plus peuplée au monde. Yokohama n'a rien du petit village japonais romantique chanté dans les ballades enfantines !!




Nous visitons le " grand bouddha " une monumentale statue extérieure en bronze située au temple de Kōtoku-in.



La statue date probablement de 1252. Il se trouvait avant à la place un Bouddha géant en bois, achevé en 1243 endommagé par une tempête en 1248 , il fut remplacé par ce bouddha en bronze , la statue était dorée. Il y a encore des traces d'or près des oreilles.
Les bâtiments qui ont abrités la statue ont été détruits par des tempêtes et reconstruits jusqu'à ce qu'un tsunami emporte le dernier au 15ème siècle. Depuis, le Grand Bouddha est resté à l'air libre.

cérémonie du thé au temple shinto

des japonaises qui se rendent à la cérémonie du thé

puis après avoir visité le temple shinto Tsurugaoka Hachiman-gū nous déjeunons au restau " l'église " de Kamakura et nous partons pour l'ile de Enoshima , ile shinto sacrée où nous montons par des escaliers ( ou des escalators ) entrecoupés de temples shintos. En haut un petit jardin et des terrasses sur la mer d'où par temps non brumeux ( ce ne fut pas notre cas ) vous pourrez voir le mont Fuji.

Cette ile n'est pas inoubliable.

ATAMI


ryokan
Ensuite nous reprenons le bus pour 1h30 de trajet vers Atami et nous nous installons au ryokan Onsen Taikanso.






Les parties communes exceptées les jardins manquent un peu de charme ( surtout le salon d'accueil ) mais les chambres sont vastes et lumineuses et surtout il est très dépaysant de dormir sur un matelas à même le sol et d'aller se baigner nue dans des bains chauds collectifs ( non mixtes ).

diner au ryokan
Tout un rituel existe aussi pour les chaussons obligatoires avec une paire pour chaque utilisation ( dehors sur le balcon , dans les toilettes , dans la chambre , dans les couloirs etc...).

Dans le ryokan le port du yukata sorte de peignoir en coton est obligatoire également.



les futons de notre chambre
Après un bon diner avec des tas de petites choses très artistiquement présentées aux saveurs inconnues nous allons essayer de dormir sur nos futons.


Le 14/5/16

TAKAYAMA

Après une bonne nuit passée sur le futon et l'oreiller garni de paille et une douche ensoleillée avec fenêtre ouverte sur la mer nous prenons le train rapide Shinkansen pour Nagoya.
le shinkansen
les jolis " sandwiches sncf "




Nous avons une minute seulement pour nous engouffrer dans le train qui arrive à la seconde prévue.

Puis à l'heure précise à la minute prés nous changeons pour un autre train local vers Takayama , ville des Alpes japonaises.
Le paysage jusqu'à Nagoya est très industriel et nous apercevons le Fuji puis le paysage change et devient plutôt montagneux dans les conifères nous longeons une rivière.

Durant le trajet nous déjeunons de riz , de poissons séchés et de pâte de haricots rouges parfumée avec quelques algues , des champignons , des pousses de bambous , du gingembre et de la bardane servis dans de jolies boites bento.

Nous arrivons à Takayama en début d'après midi et nous nous installons à l'hôtel Hida Plaza à 5 minutes à pied de la gare. C''est un hôtel moderne sans charme.
vieux quartier de Takayama
Pour cette nuit et la suivante nous avons du abandonner notre valise qui est partie directement à Hiroshima et prendre un petit sac à dos.
Nous partons visiter la maison du bakufu ( gouverneur ) du 17 ème siècle. Un gouverneur était basé à Takayama pour gérer les exploitations forestières de cette région très riche en bois.




Puis nous nous baladons librement dans le vieux quartier aux maisons de bois sombre et après un diner très agréable au
des tonneaux de saké
Suzuya où nous dégustons de la viande délicieuse ( du boeuf de Hida trés persillé ) et des légumes sur des petits braseros individuels ,je vais faire un bain onsen à l'hôtel.


Les bains onsen sont des bains dans de l'eau de source chaude , ils y a des bains pour hommes et pour femmes séparés , la nudité y est de rigueur.
L'eau est parfois réputée pour ses vertus thérapeutiques et le bain est surtout un endroit de relaxation silencieux.
Avant d'entrée dans le bassin qui peut être intérieur ou extérieur il faut se laver ( dans une salle commune dans laquelle sont installées plein de petites douches et tout ce qu'il faut : savon , shampooing ) puis vous pouvez emporter une toute petit serviette avec laquelle les japonaises s'entourent les cheveux ou qu'elles se posent sur la tête durant le bain.
C'est une expérience un peu surprenante pour une étrangère non habituée à se promener nue en public mais  les japonaises sont tellement à l'aise avec cela qu'on oublie vite sa pudeur d'occidentale.






























15/5/16

wasabi ( sorte de radis )
Nous partons à 8 h pour une balade dans le petit marché de Takayama : kamisanomachi où sont vendues les petites amulettes locales porte bonheur qui se transmettent de grands mères en petites filles les sarubobos , un petit personnage rouge avec un foulard sur la tête.

Ensuite nous nous rendons à l'expo de chars du festival de Takayama qui a lieu 2 fois par an à l'automne et au printemps où les superbes chars à multiples étages (yatai ) de chaque quartier défilent parés de lanternes la nuit tombée.






SHIRAKAWA-GO

Puis nous reprenons le bus pour le village de montagne de Shirakawa-go aux maisons aux toits de chaume pentus au milieu des rizières. À l'intérieur des maisons, des vers à soie étaient élevés à l'étage qui était chauffé par des foyers placés au rez-de-chaussée. La chaleur permettait également de conserver le chaume au sec. Malheureusement l'endroit est très touristique.




maison typique




Nous déjeunons dans un restau pour groupes " le donjon ".
  

KANASAWA

Nous reprenons à nouveau le bus pour aller à Kanasawa.
Notre guide nous parle de la torréfaction du thé vert:
Les thés verts sont des thés non fermentés. Trois étapes composent la fabrication de ce thé : la torréfaction, le roulage et la dessiccation. 
Pour le thé vert japonais les plus jeunes pousses sont cueillies puis la torréfaction a pour but de tuer dans la feuille les enzymes responsables de l'oxydation. Pour cela, on chauffe les feuilles brutalement à une température de l'ordre de 100°C à la vapeur (méthode japonaise), pendant une durée variant de 30 secondes à 5 minutes. Les feuilles deviennent alors souples et facilement pliables pour le roulage. Celui-ci se déroule à la main et ensuite on laisse le thé se dessécher.

Nous visitons le jardin de Kenroku-en ancien jardin seigneurial de l'époque Edo,
développé des années 1620 aux années 1840. Le nom Kenroku-en signifie " jardin aux 6 aspects " car il offre tout ce qu'un jardin japonais parfait doit offrir : espace  , quiétude , travail humain , vénérabilité  cours d'eau et vue magnifique.





Puis nous visitons le quartier des geishas et une maison typique.Une geisha, plus souvent appelée geiko à Kyoto est une artiste et une dame de compagnie, qui consacre sa vie à la pratique  raffinée des arts traditionnels japonnais pour des prestations d'accompagnement et de divertissement pour une clientèle très aisée. Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l’habillement en kimono et le maquillage très particulier, la musique et la danse, les rapports sociaux et la conversation.
L'ouverture des maisons de thè dans les quartiers de plaisirs en 1712 marque le début du métier de geisha. Les geishas vivent dans des quartiers réservés,  le plus célèbre de Kyoto est Gion.Elles sont toujours rattachées à une maison de geisha, même si elles n'y vivent pas toujours , ce sont des maisons de femmes où très peu d'hommes sont autorisés à entrer. La maison à laquelle étaient généralement vendues les futures geishas, percevaient alors la majeure partie de leur salaire, jusqu'au remboursement total de leur dette. Ces futures geishas voyaient leur dette s'accumuler car elles devaient payer leurs repas, leur éducation, leurs vêtements, ce qu'elles brisaient, voire même le prix de l'achat de leur personne parla maison. Parfois pour rembourser d’après notre guide elle étaient obligées de se prostituer.
D'où la connotation un peu sulfureuse du terme geisha pour un occidental.

 Il est possible qu'une geisha ait des relations plus ou moins suivies avec des hommes qu'elle a rencontrés, mais ces relations sont généralement discrètes, car la réputation de sa maison d'appartenance pâtirait du mauvais comportement de ses geishas. Les geishas sont censées être célibataires, et celles qui se marient abandonnent leur métier.





cuisinier à notre table au teppanyaki

Puis nous nous installons au Ana crown plaza et nous dinons au teppanyaki kaga où devant une superbe vue de la ville illuminée , le cuisinier coupe et cuit les aliments sur une plaque de cuisson sur notre table, un délicieux bœuf de Kobe et une cuisine raffinée.
16/5/16

MIYAJIMA

Après un petit déjeuner de poissons et de riz ( il n'y a presque jamais de pain pour les petits déjeuners ou alors c'est du pain de mie ) , nous partons en Shinkansen pour Hiroshima via Kyoto, à la gare très propre et aérée. Dans les gares , de petites mélodies zen et cristallines annoncent les trains.

Nous traversons des paysages de petites maisons basses aux toits en ardoises vernissées noires ou bleues entourées de rizières , partout , même au milieu des petites villes , le moindre espace est utilisé pour les rizières.
Nous changeons de train à Kyoto, le Shinkansen ne s'arrête qu'une minute et il faut donc ne pas flâner.


Nous arrivons à Hiroshima et nous allons déjeuner dans une sorte de fast food local d'un Okonomiyaki : galette garnie avec du chou , des nouilles , du soja , du lard , des petits crackers au poisson fumé , avec un oeuf dessus , une sauce et des algues.


Okonomiyaki

Puis nous partons sous une pluie battante visiter l'ile de Miyajima  ( ou Isdukushima ) et son sanctuaire shinto Itsukushima avec le torii  ( portique ) rouge flottant image emblématique du Japon situé dans la mer intérieur de Seto.

 Île sacrée shinto Miyajima connaît des règles spécifiques : il est interdit d'y naître, d'y mourir ou d'abattre un de ses arbres. Le sanctuaire de Itsukushima y est établi depuis 593 (mais les bâtiments datent du 12e siècle). Ce sanctuaire, est dédié à la déesse gardienne des mers, il a pour particularité d'être en partie construit dans la mer, avec des bâtiments sur pilotis et son torii à quelques dizaines de mètres au large.

L'endroit est très romantique sous la pluie avec les parapluies colorés.


Nous montons sur le haut de la colline par des escaliers avec de jolis temples et des autels dédiés aux enfants malades représentés par des statuettes avec de petits bonnets et au dieu guérisseur.



le shintoisme ou plutôt le shinto  :
dans la mesure où il s'agit plus d'une culture propre à un pays que d'une religion concrète (on ne peut pas se convertir; on naît au Japon, on naît shinto). Le concept majeur du shintoïsme est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être un élément du grand tout. Ainsi, un cours d'eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même des notions abstraites comme la fertilité peuvent être considérés comme des divinités. 

Les sanctuaires sont à la fois des lieux de prières et de réjouissances où sont encore aujourd'hui pratiqués du théâtre nô, de la danse, de la lutte sumo , du tir à l'arc et d'autres activités. Autrefois, on organisait aussi des courses de chevaux ou de bateaux.

Le shintoïsme se pratique dans des sanctuaires très dépouillés. Le plus souvent les sanctuaires sont peints en rouge et ne contiennent qu'un autel très rudimentaire servant à déposer les offrandes : des fruits, un verre de saké, de l'argent, etc. Le cœur même du sanctuaire renferme la relique ou l'objet où est censé être incarné le kami . Seuls les prêtres peuvent y accéder. Cette relique ou objet peut être n'importe quoi, une pierre précieuse comme une pierre ordinaire, un objet précieux ou une chaussure, un arbre, etc. C'est cet objet ou cette relique que l'on transporte à travers tout le quartier pendant les festivals de quartier, les matsuri .

Puis toujours sous la pluie battante nous rentrons à l'hôtel Ana crown plaza où nous dinons après un cocktail dans les joli bar sur fond de cascade et de jardin.


17/5/16






HIROSHIMA

Nous partons visiter le jardin de la paix et le mémorial du 6/8/45.
l'endroit où est tombé la bombe , c'est aujourd’hui une clinique


Hiroshima

les grues déposées par les enfants





le mémorial




Un monument dans le parc de la paix est élevé pour les enfants dans lequel des milliers d'origamis en forme de grues sont déposés par des enfants du monde entier. C'est en mémoire de la petite Sadako victime de la bombe qui pliait de minuscules grues pendant son hospitalisation  pour sa leucémie selon la coutume japonaise qui veut qu'un vœu soit excausé si l'on fabrique 1000 grues. Puis nous visitons le mémorial avec un audioguide en français.


Le musée présente des témoignages , des photos , des objets brulés, c'est une visite éprouvante qui fait prendre conscience de l'horreur de cette bombe lancée le 6/8/1945 sous la présidence de Truman qui a touché les 350000 personnes vivant à Hiroshima.
L'arbre irradié qui a survécu sur le site n'est pas selon la légende un ginko biloba mais un chinese parasol tree.


TAKAMATSU


Nous prenons le train direction Takamatsu via Okayama.


Nous nous installons a l'hotel JR Clement où nous déjeunons de spécialités les udon , sorte de grosses nouilles un peu " visqueuses ".
udon


Puis nous partons visiter le jardin Ritsurin qui date de la période Edo des jardins seigneuriaux.






Un grand parc avec des lacs , des ponts et de petites iles mais beaucoup moins bien entretenu que je pensais être les jardins japonais ( pelouses  non tondues par exemple ) mais j'apprends par la guide que les jardins japonais qui ne sont pas tous des " jardins zen" ont pour but de réorganiser une nature libre, l'herbe folle peut donc pousser mais les arbres sont taillés , il y a des camaieus de verts et peu de couleurs vives , de l'eau , des roches et des pierres.


coucher de soleil à l'astro bar

Nous assistons à une cérémonie du thé...


Plutôt à une parodie de cérémonie du thé " pour les nuls ", loin d'être indispensable.
cérémonie du thé

Puis nous rentrons à l'hôtel et nous allons prendre un cocktail à l'astro bar superbe avec le coucher du soleil.
Takamatsu le port





18/5/2016

NAOSHIMA


  Nous embarquons pour l'ile de Naoshima dédié à l'art 
 contemporain , une petite ile de la mer de Seto.
citrouille de Kusama






Nous visitons le Benesse museum ( où sont exposées des œuvres de Basquiat , Klein , Haring , Nikki de St Phalle etc...) dans un bâtiment intégré et ouvert sur la nature , bel endroit.
Puis nous nous baladons dans le village dont les maisons anciennes ont été réhabilitées " art house project " et abritent des installations d'art contemporain d'artistes japonais ou internationaux comme  une pièce noire de James Turrell, qui après adaptation de l'œil, montre que le noir n'est pas une couleur mais une illusion optique.
Puis nous déjeunons au Henkotsu.
Nous repartons visiter le Chichu museum qui présente dans une superbe architecture de Tadao Ando des installations lumineuses de James Turrell , des œuvres de Walter de Maria et même des nymphéas de Monet. Le musée  est situé sur l'un des points culminants de l'île et plusieurs œuvres, ainsi que son architecture, tirent parti du panorama.


Puis nous retournons par le ferry à Kurashiki où nous nous installons au Royal art hôtel ou nous dinons ( diner français ).



19/5/16


KURASHIKI 

Nous partons visiter la maison Ohashi une maison de riches négociants édifiée en 1796  avec sa porte
nagayamon réservée à la classe supérieure ( les familles bourgeoises n'avaient normalement pas le droit d'en posséder dans leur maison ce qui prouve l'importance de cette famille de négociants ). C'est une jolie maison meublée avec ses petits patios.
Pas très luxueux, mais de toute beauté quand même, avec toujours cette retenue et cette sobriété propre aux grandes demeures japonaises.



Kurashiki
Puis nous avons du temps libre pour nous balader à Kurashiki dans le vieux quartier ,de petites ruelles tranquilles au bord du canal , des vieux japonais qui dessinent , il y a beaucoup de charme dans cette petite ville.






château de Himeji

HIMEJI

   Ensuite nous reprenons le bus pour Himeji  et son chateau du 16 ème. C'est l'une des plus vieilles structures du Japon médiéval et l'un des douze seuls châteaux japonais en bois encore existants. Il est aussi connu sous le nom de « Shirasagi-jō » (château du héron blanc ) en raison de sa couleur blanche extérieure.

Nous visitons le donjon et montons ses multiples escaliers en bois, l’intérieur est beaucoup plus vaste qu'on ne l'imaginerait .Il y a énormément de touristes japonais et d'écoliers qui visitent ce château.


KYOTO


Puis direction Kyoto , environ 2 h de bus.
Et nous nous installons au park royal hotel où nous dinons puis on se balade
Couloir du karaoké dans lequel s'ouvrent de petits salons privés , glauque!!
un peu dans la ville et nous rentrons dans un karaoké pensant être dans un bar où les gens chantent.
En fait nous devons choisir le temps que nous voulons y passer et la boisson à l'entrée puis nous sommes dirigés vers un salon privé avec un appareil aux consignes entièrement en japonais...expérience étrange.

20/5/2016

départ à 8h pour Nara , première capitale fixe du Japon de 710 à 784. Avant 710, les capitales se déplaçaient de royaume en royaume. En effet, selon les anciennes conceptions du shintoisme, la mort constituait l'impureté la plus grave. Lorsqu'il s'agissait de la mort du souverain, alors l'impureté frappait la capitale ; il fallait donc détruire les palais et les reconstruire ailleurs. 


Nous visitons le Todai-ji temple la plus grande construction en bois du monde malgré le fait qu'il soit plus petit que le bâtiment originel du 8 ème siècle.




Ce temple bouddhiste abrite un impressionnant immense Bouddha.

Puis nous nous rendons au sanctuaire de Kasuda en bois peint de vermillon avec ses milliers de lanternes de pierre  et de bronze et son parc dans lequel se promènent des dizaines de daims.
Le daim est dans la religion shinto un représentant des kami.

Nous déjeunons à l'hôtel Fujita Nara.







 

Nous reprenons le bus pour la fabrique de
 saké Geikkekan.
Le Saké  est fabriqué comme du vin à partir de grains de riz taillés dont on ne garde que 35 à 60% du grain ( en fonction du pourcentage gardé la qualité et le gout du saké sont différents )
D'une manière générale, le processus de fabrication du saké se déroule en quatre étapes successives : la préparation du riz (polissage, nettoyage, trempage et cuisson), la fermentation (préparation du koji, préparation du moût d'amorçage et fermentation du moût), la préparation à la mise en bouteille (pressage, pasteurisation, filtration, maturation). 
Le riz doit être soigneusement préparé pour pouvoir être fermenté par la suite d'une part, mais aussi pour pouvoir cultiver le koji, champignon microscopique permettant de se passer de maltage en transformant les sucres complexes en sucres simples.
Cette préparation se déroule en trois phases : le polissage, le nettoyage et le trempage, et pour finir la cuisson.
Une fois le riz poli, une fine couche de poudre blanche recouvre les grains. Il faut alors les nettoyer, pour cela on les trempe dans de l'eau de source.
tonneaux de saké
Cette étape peut paraître anodine, pourtant il faut porter une attention particulière à la durée du trempage. En effet, plus le grain a été poli, plus il absorbe l'eau rapidement. Son taux d'humidité doit être rigoureusement contrôlé et la durée du trempage peut aller de une minute à quelques heures.
Une fois le riz humidifié, il est maintenant prêt à être cuit dans le but de le préparer pour les étapes de fermentation. 
La cuisson s'effectue à la vapeur dans des grands cuiseurs, et ne dure généralement pas plus d'une heure.
La fermentation est la phase de transformation des sucres simples en alcool sous l'action des levures. Pour cela il faut préparer le riz en transformant les sucres complexes comme l'amidon qu'il contient, à l'aide du koji un champignon microscopique.
Une partie du riz est alors ensemencé de spores dans une salle spécifiquement prévue à cet effet et dont le taux d'humidité et la température sont rigoureusement contrôlés. En parallèle à la préparation du koji, le maître brasseur doit préparer un moût d'amorçage, appelé qui servira à enclencher la fermentation dans les meilleures conditions. Pour cela il mélange du koji avec de l'eau, du riz et des levures dans une petite cuve prévue à cet effet et laisse fermenter durant deux semaines jusqu'à l'obtention d'un moût hyper concentré en levures.Le moût principal nécessite cinq ingrédients ; du riz cuit, du koji, de l'eau, des levures et le moût d'amorçage. Après avoir été versé dans des grandes cuves, le mélange va bénéficier d'un traitement particulier sur une période de quatre jours. Par trois fois, plus de riz, de koji, d'eau et de levures seront ajoutés successivement, doublant le volume du moût à chaque ajout.
Le mout d'amorçage va fermenter pendant 18 à 32 jours durant lesquels sa température et d'autres paramètres seront mesurés et ajustés afin d'obtenir le profil aromatique recherché.
A la fin de la fermentation le saké est presque prêt, il ne lui reste plus que quelques étapes à franchir ; le pressage, le filtrage, la pasteurisation et la maturation.
Pour finir, une majorité de saké sont mis au repos pour une période allant de trois à six mois afin de laisser le saké s'équilibrer et s'arrondir.
Titrant dans les 20 % du volume, le saké est très légèrement dilué avec de l'eau de source afin d'abaisser le niveau d'alcool entre 14 et 17 %.






Puis à nouveau nous prenons le bus pour le sanctuaire shinto Fushimi Inari et  ses milliers de  torii vermillon formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit. Ces torii sont pour la plupart des dons faits par des particuliers, des familles ou des entreprises à Inari. Le nom des donateurs figure souvent sur les montants du torii.
Il fait trés chaud.









 






puis nous arrivons dans le quartier de Gion des geikos où nous avons la chance de voir 2 maikos dans la rue.
maison de geisha



 puis nous dinons dans un petit restau délicieux et trés cosy le Kyo Suishin.



les lanternes de Gion la nuit



21/5/2016

Départ à 7h50 pour le temple de Kiyomizu-dera , superbe , à flanc de colline.Énormément de voyages scolaires , des centaines d'enfants en uniforme.

Le bâtiment principal est célèbre pour sa plateforme, soutenue par des centaines de piliers, à flanc de colline et qui donne une vue impressionnante de Kyoto. Il y a aussi une pagode à trois étages ( les pagodes au Japon ont toujours un nombre d'étages impair , la plus haut en fait 5 ).
En contrebas du bâtiment principal se trouve la chute d'eau  d'où trois canaux plongent dans une mare. Les visiteurs du temple boivent de cette eau dans des coupelles en fer, eau qui aurait des propriétés thérapeutiques. Il est dit que boire de l'eau des trois canaux confère santé, longévité et succès dans les études , d'où l'attrait des enfants et des étudiants pour cet endroit.



Kiyomizu-dera



Ensuite nous avons enfin un quartier libre, nous en profitons pour descendre par d'adoralbes petites ruelles avec des tas de petites boutiques dans le quartier de Gion.

dans les ruelles


 
femmes de Kyoto



 
sigle de la poste
Nous allons visiter le château Nijo du 17 ème , résidence secondaire du shogun.
L’intérieur est peint avec des panneaux dorés représentant des animaux , des cerisiers en fleurs , des pins.

Son plancher " rossignol" est surprenant , le plancher de bois est relié par des structures metalliques à une autre structure en bois et les pas des visiteurs font " chanter" le plancher , les structures frottant les unes sur les autres ce qui permet de ne pas se laisser surprendre par un intrus.

nous nous rendons ensuite dans un restaurant où nous faisons nous même nos sushis... parfait attrape touristes , le repas est médiocre.

puis nous allons visiter le rock garden du Ryonji temple crée vers 1500.

C'est un jardin zen , " jardin du néant ".
C'est un endroit où il faudrait être seul ou arriver à faire abstraction du brouhaha de tous les touristes autour , mais malgré cela , il s'en dégage une grande sérénité.
Les pierres ont été disposées de telle sorte qu’il ne soit pas possible de voir les quinze pierres à la fois, d’où que se trouve l’observateur.
Le jardin se compose simplement d’un lit de fins graviers de kaolin harmonieusement ratissés. Le kaolin ratissé symbolise l’océan, les rochers les montagnes.
15 pierres sont disposées sur un rectangle de 200 m2 ,



signe de la poste

 Puis le clou du voyage , le pavillon d'or , superbe mais il fait 35 et il y a un monde fou.
Au départ il y avait un temple zen au 15ème siècle.
Le temple a été incendié plusieurs fois  et seul le pavillon d'or a survécu. Le jardin a cependant gardé son aspect de l'époque.
En 1950 , le Pavillon d'or a été entièrement incendié, par un moine mentalement déficient. Le bâtiment actuel, reconstruit à l'identique, date de 1955.
Le pavillon d'or, situé dans son jardin a rendu le temple célèbre. Le bâtiment est entièrement recouvert d'or pur, à l'exception du rez-de-chaussée. Il contient des reliques de Bouddha
D'un point de vue architectural c'est un bâtiment harmonieux et élégant qui regroupe trois types d'architecture différents :
Le rez-de-chaussée  est de style Shinden-zukuri, le style des palais 
Le premier étage suit le style des maisons de samourai .
Le deuxième étage  est du style des temples zen. Au sommet du toit se trouve la sculpture d'un phœnix chinois doré.

 
















bord de la rivière à Kyoto
Puis nous retournons à l'hôtel et nous avons enfin du temps  libre , c'est un des meilleurs moments du voyage , nous partons nous balader librement dans le quartier trés animé du bord de la rivière et nous nous arrêtons prendre un verre sur une terrasse surplombant les berges , c'est un merveilleux moment dans la douceur du soir tombant , à flâner et regarder des tas de jeunes assis sur les berges pique niquer , jouer avec leurs enfants , les amoureux s'embrasser et se promener.
Dans les restaurants en terrasses au dessus des berges nous apercevons des tables d'hommes d'un certain âge avec des geishas qui se lèvent pour leur servir à boire...

Nous retrouvons le groupe pour dîner dans un restaurant de Shabu shabu , sorte de  pot au feu cuit sur la table constitué  de légumes ( bambou , champignons ) et de trés fines tranches de boeuf persillé.

22/5/16

Départ à 6h30 pour l'aéroport d'Osaka d’où nous prenons le vol pour CDG, il y a 1h15 de trajet en l'absence d'embouteillage.
L'aéroport est dessiné par Renzo Piano.
Embarquement à 10h30
Fin du voyage....

 

PS : qu'est ce que le Tokaido ?
 
Le Tōkaidō littéralement « la route de la mer de l'est »)  est un axe de circulation important entre Tokyo, Kyoto, Osaka et Kobe.La route du Tōkaidō, reliant Edo à Kyoto en passant par le littoral, représente une distance totale de 500 kilomètres environ, que les voyageurs du 17 ème mettent alors pratiquement deux semaines à parcourir, à pied la plupart du temps, mais aussi à cheval, en logette de bambous tressés ou en palanquin, selon l'aisance plus ou moins grande des voyageurs.